Peut-on réparer l'Histoire ?
Abolition de l'esclavage

Peut-on réparer l'Histoire ?

Romain ALLIMANT (r.allimant@agmedias.fr)
Apa Mumia Makeba, devant les locaux de l'UTG.
Apa Mumia Makeba, devant les locaux de l'UTG. • ROMAIN ALLIMANT

Renommer les rues et les places ? Densifier les programmes scolaires ? Demander une compensation financière ? La question des réparations du passé colonial et esclavagiste de la France est omniprésente, mais les solutions proposées ne sont pas partagées par tous et toutes.

Le 5 juillet 2023 pourrait être une date historique pour les descendants d'esclaves. Ce jour-là, la Cour de cassation, la plus haute juridiction française, se prononcera pour la première fois sur la notion de « préjudice transgénérationnel ». Cette décision découle de l'initiative de trois associations, le Mouvement international pour les réparations (MIR), le Comité d'organisation du 10 mai et le Comité international des peuples noirs (CIPN), ainsi que 23 particuliers, qui demandent une reconnaissance des dommages causés par la traite négrière et l'esclavage sur les descendants d'esclaves. Une demande rejetée en janvier 2022 par la Cour de Fort-de-France. Pour leur avocat, Patrice Spinosi, cela permettrait d' « aller au-delà de la loi Taubira qui est uniquement symbolique  », en référence à la loi de 2001 qui reconnaît la traite négrière et l'esclavage comme crime contre l'humanité.

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