Vous étiez à Maripasoula avec le
sous-préfet et Sophie Charles, présidente de la Communauté de
communes de l'Ouest guyanais (CCOG). Cette dernière détient la
compétence électrification rurale pourtant elle rejette sa
responsabilité sur la Collectivité territoriale (CTG) qui évoque un
« enfant illégitime », pourquoi ?
Il y a un imbroglio effectivement en terme juridique. Depuis 2016,
la loi a changé par rapport à la programmation pluriannuelle de
l'énergie (PPE). C'est l’État et la CTG qui gèrent la production
d'énergie sur le territoire donc la CCOG a transmis, en 2016, tous
les éléments à la CTG. En revanche, jusqu'à 2 mégawatts (MW), c'est
la CCOG qui s'occupe de la production. Là, concernant le projet
d'usine de biomasse à Abdallah, nous sommes sur trois Mw. Le
dernier investissement de la CCOG, concerne la centrale de
Papaïchton. Donc, je le répète, depuis 2016 c'est à la CTG avec
l’État de définir et de mettre en œuvre la PPE.
La PPE qui s'étend de 2017 à 2022,
mentionne quatre projets pour Maripasoula : renforcement de la
centrale thermique, centrale hydroélectrique de Saut-Sonnelle, une
centrale photovoltaïque (solaire) et un « moyen de production
de 400 Kva de la CCOG ». Aucune de ces évolutions n'a été
réalisée, Pourquoi ?
A force, cela devient lassant de répéter ce qui a été dit depuis
2015. Tout ce qui devait se passer et qui se passe aujourd'hui
était écrit. Nos élus ont une méconnaissance des financements de
ces projets énergétiques. S'il n'y a pas de seuil de
rentabilité,...