Le prix carbet s'installe en Guyane et rend hommage à Élie Stephenson

A partir de jeudi, la parole poétique des Guyanes retentira entre Macouria et Rémire-Montjoly. L'institut du Tout-Monde qui dirige le prix Carbet, initié en 1990 par Edouard Glissant dépose ses valises chez nous jusqu'à dimanche.

Quatre finalistes sont encore en lice pour obtenir le prix 2023 : Carlos-Manuel Alvarez (Cuba) qui a écrit Tomber ; Colin Niel l'auteur de polar le plus populaire de Guyane présente Darwyne son dernier ouvrage ; Jennifer Richard (Guadeloupe/États-Unis/France) a publié Notre royaume n'est pas de ce monde ; et le dernier mais pas des moindres, Makenzy Orcel (Haïti) clore la liste avec Une somme humaine.

Dès jeudi, à partir de 17 heures, au théâtre de Macouria un premier hommage est rendu à Élie Stephenson, prix carbet pour l'ensemble de son œuvre en 2020. Le poète, dramaturge et économiste verra quelques un de ces poèmes lus et repris par Edmar Pauillac, Grégory Alexander et des étudiants. Bérékyah Yergeau lira sa pièce Comme un oiseau. 

Deux tables rondes sont prévues : la première sur “Théâtre et Mémoire-monde“, l'autre sur " Théâtre de l'Histoire – Les épopées de la liberté ".

Vendredi, l'université de Guyane accueille, sur le campus de Troubiran à la bibliothèque universitaire, le jury, présidé par Miguel Duplan et composé des écrivaines mythiques Gisèle Pineau et Évelyne Trouillot, des prix carbets Loran Kristian et Alfred Alexandre.

L'échange portera sur " Littératures et cultures plurielles de Guyane ".

Le samedi, place à la cérémonie de remise du prix dès 16 heures à la maison des cultures et des mémoires guyanaises. Le projet Traversée des mémoires sera projeté, puis après le prix, une soirée de lectures poétiques par des comédiens et artistes, accompagnés de Roseline Jersier et son Quartet, " Roseline Jersier Jazz " est prévue.