Circuler sur la route de Petit-Saut est désormais autorisé pour tous
AMENAGEMENT

Circuler sur la route de Petit-Saut est désormais autorisé pour tous

La rédaction

Bien qu'utilisée quotidiennement par les riverains, le préfet annonce l'ouverture de la route de Petit-Saut à tous les véhicules. Officiellement, elle n'était plus praticable depuis 2001.

Le préfet de Guyane a décidé d’autoriser la circulation sur la route de Petit-Saut pour tous véhicules entre 5 h et 21 h et de limiter son accès en dehors de cette plage horaire aux habitants et aux usagers" œuvrant au bon fonctionnement du site (opérateurs économiques, services publics)". Cette route de 27 km bordée du domaine forestier privé de l’État, est la seule voie terrestre d’accès vers la commune de Saint-Elie... la traversée du lac en bateau étant nécessaire pour s'y rendre également.

"Pas de risques naturels"

Initialement consacrée à la desserte du barrage sur le Sinnamary, la route de Petit-Saut faisait l’objet depuis un arrêté préfectoral du 10 avril 2001 d’une interdiction de la circulation au public (en-dehors des employés d'EDF et des agents du service public), afin d’éviter une dégradation rapide de son état.

Si la question autour de la gestion de la route a souvent été floue, des travaux d’urgence ont été conduits par l’État, la CTG, l’ONF, la CCDS et EDF depuis 2005.

 

Dans un rapport commandé par les services de l’État en 2023, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) conclut qu’il n’existe pas de risques naturels gravitaires importants et que le tracé de la route reste sécuritaire. 

Plus tôt dans l'année, l'accès au barrage de Petit-Saut a été momentanément bloqué par cet immense trou.
Ouverte entre 5 h et 21 h

Du fait des difficultés d’accès terrestre à Saint-Élie et de la multiplication des projets économiques autour du lac de Petit Saut, le préfet a décidé d'octroyer une autorisation officielle pour y circuler (entre 5 h et 21 h) dans la limite de 50 km/h. La circulation de nuit restera autorisée pour les ayants droits, les riverains, les opérateurs économiques et les services publics ayant besoin d’emprunter cette route.

Dans les faits, la route était utilisée quotidiennement par toute personne voulant s'aventurer sur le lac, accompagné ou non par des prestataires.