Go down : le voyage musical de Nikko et Staun

Le nouveau single de Nikko et Staun est une osmose musicale qui invite au voyage.
Habitué à faire de la musique consciente, Nikko sort donc des sentiers battus et arrive à surprendre sans se trahir. « C’est bien d’apporter de la nouveauté au public pour ne pas le lasser. Nous avons reçu un bel accueil du morceau, il y a du créole, de l’anglais… ».
Que dire du clip. Réalisé par Starbass, ces images font redécouvrir la Guyane sous toutes ses allures : le paysage bien évidemment, ses traditions culinaires ou encore sa multiculturalité reconnue par tous.
Nikko nous affirme que le titre est déjà distribué dans pas moins de 240 pays dont le Japon, la Réunion… et disponible sur 19 plateformes, Ce n’est pas en se cantonnant à la Guyane que l’on peut vivre de la musique.
C’est tellement rare de laisser une vraie place aux instruments dans notre musique que c’est agréable quand les artistes laissent parler la musicalité. Une autre façon de découvrir les artistes du peyi.
Si vous étiez un mot : Je t’aime. C’est un joli mot.
Si vous étiez un chiffre : Le 6. La date d’anniversaire de ma maman.
Si vous étiez une saison : La saison sèche, ça régénère !
Si vous étiez un métier : Politicien. Pour moi, la politique c’est se projeter pour aménager la ville.
Si vous étiez un livre :1984, de Georges Orwell. C’est un livre qui se projete beaucoup sur l’avenir.
Si vous étiez animal : Le colibri. C’est le symbole du développement durable.
Si vous étiez un pays : la Guyane. C’est le plus beau pays du monde.
Si vous étiez une chanson : No woman, no cry. C’est un hommage à la femme qui est notre poto mitan.
Si vous étiez une devise : A ban kourt ki ka fè gogo kontré
Si vous étiez une qualité : La perspicacité. J’aime l’intelligence des personnes, c’est plus beau que l’extérieur.
Si vous étiez un défaut : L’impatience. Je suis trop pressé quelquefois.
Si vous étiez un super héros : Super blada… je vous invite à aller voir sur YouTube.
Pensez-vous que la musique influe dans l’économie d’un pays ?
La musique peut vraiment être une ouverture à la promotion du pays mais aussi économique. Lorsque les artistes se produisent à l’extérieur, ils représentent leur pays. En Guyane, je pense que nous l’avons pas encore compris, car les artistes ne sont pas assez soutenus.