20 ans déjà que l’étoile Édith s’en est allée

Ce vendredi 20 janvier marque le 20e anniversaire de la mort d’Édith Lefel. Née à Cayenne d’une mère guyanaise et d’un père martiniquais, la chanteuse est jusqu’à aujourd’hui considérée comme une icône de la musique antillo-guyanaise. Sonjé, viré, gadé.
Au firmament de son succès, c’est emportée par un infarctus que la chanteuse a quitté ce bas-monde à l’âge de 39 ans, le 20 janvier 2003. « La fée » s’est est allée, titrait alors sobrement notre quotidien (notre photo).
À l’annonce de sa mort, c’est tout le monde artistique de la caraïbe qui tombait dans l’émotion. Tous d’une même voix évoquent une « icône », une « grande dame », une « fée » qui incarnait la tendresse. Au-delà de sa voix mélodieuse, Édith Lefel a porté la chanson créole à travers le monde. « Les Antilles et la Guyane perdent une digne ambassadrice de la chanson créole », déclarait le Président du Conseil Général d’alors, Joseph Ho Ten You, dans les colonnes de France-Guyane. Christiane Taubira, députée d’alors, regrettait une « ambassadrice belle et mélodieuse, (qu’elle) n’entendra plus en direct. « Je suis cassée de tristesse » ajoutait-t-elle. À Macouria où résidaient encore ses frères et sœurs, c’est de la tristesse mélangée à de l’incompréhension. « Elle ne donnait aucun signe de maladie » déclarait sa sœur ainée à France-Guyane.
