La commune de Macouria œuvre à la réinsertion de plusieurs jeunes qui, condamnés par la justice, se sont vu proposer des peines alternatives sous la forme de travaux d’intérêts généraux.
« D’habitude, quand j’allais dans le quartier, il n’y
avait rien à faire. Depuis les TIG, je suis motivé pour me
lever. » Lorenzo, 18 ans, nous explique en tenue de travail
son nouveau quotidien. À l’issue d’une peine alternative de 70
heures à exécuter au sein du service des espaces-verts à Macouria,
cet ancien « tigiste » a été embauché à temps plein au sein de la
collectivité. Par une convention signée entre le Procureur de la
République et la mairie de Macouria, la justice peut proposer des
peines alternatives aux amendes et peines de prison aménagées. Des
condamnations qui s'avèrent plus pratiques et formatrices. Si les «
TIG » correspondent aujourd’hui à environ 6% des peines
prononcées par les magistrats, l’objectif affiché du
ministère...