Un manque criard d'orthophonistes

Conscient du manque de places dans les cabinets d'orthophonie, l'URPS a organisé sa première permanence, qu'elle espère mensuelle, dans le quartier de Balata à Matoury, samedi matin.
“Je suis inquiète effectivement parce qu'elle s'est mise à parler très tardivement. L'école m'a dit de venir ici pour recueillir les conseils d'orthophonistes. Je pense qu'il lui faut des séances”, confie Natacha Robin, la maman.
“Je ne pense pas que des séances soient nécessaires. Elle a quelques difficultés qui seront vite résorbées par de la pratique quotidienne. Effectivement, elle peut mal prononcer des mots mais quand on dit le mot et qu'on lui demande de le répéter, elle le fait correctement donc ça va aller”, rassure Vanessa.