Tout le premier cycle de médecine en Guyane
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Tout le premier cycle de médecine en Guyane

Avec la lettre pro de l'ARS
Des étudiantes en médecine. Tout le premier cycle peut s'effectuer en Guyane dorénavant.
Des étudiantes en médecine. Tout le premier cycle peut s'effectuer en Guyane dorénavant. • SHUTTERSTOCK - COPYRIGHT (C) 2023 PEOPLEIMAGES.COM - YURI A/SHUTTERSTOCK.

L'université de Guyane se dote d'un premier cycle complet en médecine. Une bonne nouvelle pour les 160 élèves de première année et les 19 de deuxième année.

C'est une journée qui fera date, dans l'histoire des études de médecine en Guyane. Hier, à 9 h 30, pour la première fois, des étudiants ont entamé leur deuxième année de médecine en Guyane.

 

Dix-neuf étudiants ont effectué cette rentrée dans l'amphithéâtre A du campus de Troubiran, à Cayenne. Ils ont été accueillis par le Pr Pierre Couppié, responsable du DFR santé, le Pr Suzy Duflo, doyenne de la faculté de médecine Antilles-Guyane, Laurent Linguet, président de l'université, Dimitri Grygowski, directeur général de l'ARS, Philippe Bouba, VP à l'enseignement supérieur et Gabriel Serville, président de la CTG.

160 élèves en première année

Dans un an, ils entameront leur troisième année de médecine et seront donc les premiers à avoir effectué l'intégralité de leur premier cycle d'études de médecine en Guyane. Ils obtiendront ainsi leur licence. Dans le même temps, 160 étudiants sont inscrits en première année, en Guyane.

 

Par ailleurs, lors de cette rentrée universitaire, les Antilles accueillent, pour la première fois, des étudiants de quatrième année. Au terme des trois prochaines années, ils seront les premiers à avoir effectué leur second cycle dans la région. Jusqu'à présent, les étudiants locaux étaient obligés de se rendre dans l'Hexagone.

Toutes les études de médecine dans les DFA

L'internat conservant toute sa place aux Antilles-Guyane, cette promotion a désormais la possibilité de poursuivre l'intégralité de ses études de médecine dans les départements français d'Amérique (DFA). L'objectif de cette réforme est de fidéliser les futurs praticiens sur les territoires, en leur donnant accès à de nombreux stages dans les établissements de santé.

Jusqu'à présent, seuls 30 % des étudiants de premier cycle revenaient aux Antilles-Guyane pour effectuer leur internat. Et seulement un étudiant sur six poursuivait chez nous à l'issue de son internat.