Gabriel Serville : état des lieux de la Guyane trois mois après son élection

Gabriel Serville : état des lieux de la Guyane trois mois après son élection

Propos recueillis par Gaetan Tringham
Gabriel Serville, député de la 1ere circonscription de Guyane
Gabriel Serville, Président de la Collectivité territoriale de Guyane • DR

 Suite à son accès à la présidence de Collectivité territoriale de Guyane le 2 juillet dernier Gabriel Serville nous livre un bilan de ses 100 premiers jours en poste. Il évoque également ses perspectives sur la suite de son mandat, maintient sa ligne sur la crise sanitaire et commente les derniers faits d’actualité qui ont fait parler, dont la décision du tribunal de condamner les quatre prévenus poursuivis suite à l’incendie d’une façade de la préfecture le 21 juillet dernier.

 Cela fait maintenant un peu plus de 100 jours que vous avez été élu à la tête de l’Assemblée de Guyane. Quel bilan faites-vous de vos premiers mois ?

Je vous dirai simplement et en toute humilité que je tire un bilan très satisfaisant de ces 100 premiers jours passés à la tête de cette collectivité.

Mais lorsque vous dites plus tôt dans la semaine sur Radio Péyi que vos premiers mois « se sont déroulés comme vous l’espériez », est-ce vraiment le cas ? N’avez-vous pas eu de freins à la mise en place de certains de vos projets ?

Je dis aussi cela parce qu’il était évident que mon installation à la tête d’une institution comme celle-là, n’allait pas être facile. Pour s’adapter aux nouvelles méthodes de travail, il y a un temps d’adaptation et un temps de transition. Un temps durant lequel on apprend à connaître le personnel et les agents. Même si tout ne peut pas être parfait, je considère cette période d’adaptation de réussie.

Pouvez-vous justement nous donner un exemple d’une chose qui ne se serait pas déroulée « parfaitement » ?

Je pourrai prendre le cas de l’IMED (Institut Medico Educatif Départemental) ou je siège en tant que Président du conseil d’administration. Les choses ne s’y sont pas forcément bien passées notamment parce que ses agents sont dans un mouvement de revendications à cause de l’obligation vaccinale qui s’impose à certains d’entre eux. On essaie pourtant, avec le temps qui passe, de trouver la bonne méthode...

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