« Je veux montrer ce dont je suis capable »
MONTSINÉRY-TONNÉGRANDE

« Je veux montrer ce dont je suis capable »

Propos recueillis par Pierre-Yves CARLIER
Georges-Michel Phinéra-Horth a lancé sa campagne vendredi soir, au restaurant Chez Lydia (PYC)
Georges-Michel Phinéra-Horth a lancé sa campagne vendredi soir, au restaurant Chez Lydia (PYC)

Georges-Michel Phinéra-Horth est candidat aux élections municipales. Il a lancé sa campagne vendredi.

Pourquoi vous présentez-vous ?
Elections municipales 2014.Je me présente à Montsinéry-Tonnégrande parce que la commune n'a pas énormément avancé. Le quotidien des contribuables ne s'est pas amélioré. Beaucoup de choses font défaut.
Comme quoi ?
Montsinéry-Tonnégrande souffre d'un manque d'infrastructures comme les pharmacies, médecins, centres commerciaux. Les voiries sont en mauvais état. S'ajoutent les problèmes de sécurité routière (sur le CD5) : absence d'aires de repos, d'éclairage dans les carrefours, de glissières de sécurité avant les ponts. Même si c'est de la compétence du conseil général, il faut l'alerter.
Dans son bilan, le maire avance la construction de l'école de Tonnégrande, la réfection de l'église de Tonnégrande, les travaux de la mairie... Ne le trouvez-vous pas satisfaisant ?
Il pourra certainement avancer un certain nombre d'éléments, mais je n'ai pas vu de maison de quartier à Montsinéry ni à Tonnégrande, pas de salle de sport, pas de structure pour la petite enfance. Il y a des absences bien réelles. Il pourra dire ce qu'il veut, mais il ne pourra pas dire qu'il a fait ce qu'il n'a pas fait.
En 2008, vous vous présentiez dans un contexte bien particulier : votre adversité avec Auguste Fernand dont vous aviez été le premier adjoint, sur fond d'affaires judiciaires. Cette fois-ci, qu'apporte votre candidature par rapport à vos trois concurrents ?
J'apporte ma volonté. Je suis accompagné de personnes qui résident sur l'ensemble du territoire communal, issues de différentes couches sociales. Chez les autres candidats, je n'ai pas entendu grand-chose.
Certains ont eu la chance d'être aux commandes. Moi, je ne l'ai pas été. Je réside dans la commune, je veux la faire avancer.
Votre candidature est tardive. Comment s'est-elle décidée ?
J'ai été sollicité. Au bout d'un moment, on se dit : « On y va. » Je n'ai pas entendu grand-chose dans les différents programmes. Peut-être est-ce tardif, mais les gens me connaissent et connaissent mes facultés. Il faut qu'ils m'accordent leur confiance, pour que je leur montre ce dont je suis capable.

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