Saint-Laurent : Un homme menacant tué par le tir d'un gendarme
FAITS DIVERS

Saint-Laurent : Un homme menacant tué par le tir d'un gendarme

G.T.
Sur la scène ou l'homme a perdu la vie suite au tir d'un gendarme.
Sur la scène ou l'homme a perdu la vie suite au tir d'un gendarme. • DR

Un homme agressif a perdu la vie ce matin suite au tir d'un gendarme aux abords du collège Albert Londres, à Saint-Laurent-du-Maroni.

Un homme n'a pas survécu au tir par arme à feu d'un gendarme ce matin, à Saint-Laurent-du-Maroni. Comme on peut le voir sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, l'individu menaçait les gendarmes avec un objet pointu. Il décide à un moment de charger un militaire, qui a du "ouvrir le feu sur l'homme menaçant", indique la gendarmerie.

L'homme touché à l'abdomen tombe au sol. Malgré l'intervention des secours, il n'a pas survécu et a été déclaré mort à 10 h 30.

Le taser utilisé avant 

Les faits se sont produits aux abords du collège Albert Londres. Juste avant, l'homme décédé troublait l'ordre public en pleine rue. Il s'en est notamment pris à un véhicule. De nombreux élèves ont assisté à la scène. 

Le sous-préfet de l'Ouest, Christophe Lotigié, interviewé sur Guyane la 1ere a résumé les faits : "La personne a fait preuve de rébellion et de violence à l'encontre des gendarmes qui ont utilisé dans un premier temps le taser. La personne n'a pu être maitrisée avec le taser et s'est jeté sur le gendarme avec un instrument contondant à la main. Le gendarme a fait usage de son arme et la personne est décédée."

La question de la légitimité de l'usage de l'arme sera tout de même posée. Selon le code de la sécurité intérieure : " Dans l'exercice de leurs fonctions les agents de la gendarmerie nationale peuvent faire usage de leurs armes en cas d'absolue nécessité et de manière strictement proportionnée lorsque des atteintes à la vie ou à l'intégrité physique sont portées contre eux ou contre autrui ou lorsque des personnes armées menacent leur vie ou leur intégrité physique, ou celles d'autrui."

La section de recherches a ouvert une enquête.

À suivre.