Guyane : le décès du gendarme du GIGN suscite de nombreuses réactions

Le maréchal des logis-chef Arnaud Blanc est décédé ce samedi sur un site minier à Dorlin, en Guyane. Nombreuses sont les réactions depuis l'annonce du décès du gendarme du GIGN, tué par balle durant une mission de lutte contre l’orpaillage illégal dans la forêt guyanaise.
" Il s'appelait Arnaud Blanc, il avait 36 ans, il était père de deux enfants, il était gendarme du GIGN. Il est mort au combat, il est mort pour la France ".
Il s'appelait #ArnaudBlanc, il avait 36 ans, il était père de deux enfants, il était gendarme du #GIGN. Il est mort au combat, il est mort pour la France. Repose en paix Soldat pic.twitter.com/qrMlGCI3r0
— Kerima (@kkerima) March 25, 2023
L'annonce du décès du gendarme du GIGN tué lors d'une mission de lutte contre l’orpaillage illégal, a immédiatement déclenché une vague de réactions et de messages de soutien sur les réseaux sociaux et dans la classe politique guyanaise.

Le préfet de Guyane, Thierry Queffelec présente ses plus sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades.

" J’apprends ce jour avec effroi, émotion et consternation le meurtre à Dorlin, site minier proche de Maripasoula, d’un Gendarme du GIGN en mission, Arnaud Blanc, meurtre commis par des orpailleurs clandestins lourdement armés ", commente le maire de Matoury, Serge Smock sur son compte facebook.
Pour le député de la 2nde circonscription de Guyane, Davy Rimane, la mort d'Arnaud Blanc " doit être la mort de trop " .
" Ce décès est un drame de plus. Un drame pour la famille du défunt, à laquelle je tiens à exprimer toute mon empathie et tout mon soutien face à un événement qui ne peut être que dévastateur pour les proches de cet homme qui, s'il connaissait les risques du métier, était engagé quotidiennement au service de notre territoire.
Elle vient allonger la liste de celles et ceux qui ont succombé au fléau mortel de l'orpaillage illégal : les militaires tombés avant lui, visés directement, à son instar, par des garimpeiros ; notre faune et notre flore, décimées et polluées par ces activités dévastatrices ; nos peuples, empoisonnés sur leurs propres bassins de vie, et ce depuis des décennies ", déplore-t-il dans un communiqué.
Le président de la Collectivité territoriale (CTG), Gabriel Serville, espère de son côté que " les auteurs de cet acte inqualifiable soient retrouvés et qu'ils répondent de leurs actes, eux qui répandent sans vergogne violence et actes de destructions sur notre territoire ".
L'heure est désormais au recueillement pour Jean-Victor Castor, député dans la 1ʳᵉ circonscription de Guyane.
" J’apporte également mon soutien aux opérateurs miniers et à leur personnel qui, il y a à peine quelques jours, ont été violemment braqués.
Depuis le début de mon mandat je n’ai eu de cesse d’interpeller le gouvernement face à cette situation délétère. Je continuerai à exiger que des mesures plus efficaces soient prises pour éradiquer ce fléau, afin de ramener la paix et la tranquillité sur le territoire guyanais ".
Une cagnotte est mise en ligne par la Fondation Maison de la gendarmerie pour aider sa compagne et ses deux enfants.