3 ans de prison ferme dont 1 an de sursis pour un des braqueurs du «Jardin de Pékin»
FAITS-DIVERS

3 ans de prison ferme dont 1 an de sursis pour un des braqueurs du "Jardin de Pékin"

Jade Letard-Methon (j.letard-methon@agmedias.fr)
Les deux autres complices du prévenu n'ont pas encore été jugé en raison de leur âge.
Les deux autres complices du prévenu n'ont pas encore été jugé en raison de leur âge. • SHUTTERSTOCK

Le jeune homme d'une vingtaine d'années a été présenté en comparution immédiate ce vendredi pour le braquage qui a eu lieu la semaine dernière. Il s'agissait du porteur de l'arme mais aussi du conducteur.

Ce n'est que sur les coups de 21 heures que l'affaire est finalement passée devant le juge. Convoqué à 14 heures en comparution immédiate, seul un des braqueurs a été présenté au juge : il s'agit du porteur de l'arme et du conducteur pendant le coup. Âgé d'une vingtaine d'années, le prévenu a été reconnu coupable des chefs d'accusation retenus contre lui. De ce fait, il a été condamné à 3 ans de prison ferme dont 1 an de sursis. Le jeune homme ne peut plus porter d'armes ni en acheter pour une durée de 5 ans. Il doit également dédommager le commerçant à hauteur de 2500 euros pour le préjudice matériel. Le gérant du "Jardin de Pékin" n'a pas demandé d'indemnités pour lui mais plutôt pour sa fille qui a été traumatisée par le braquage.

Enfin, à sa sortie de prison, le prévenu doit suivre plusieurs formations pour procéder de manière efficiente à sa réhabilitation. Il a été incarcéré le jour-même au centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly. C'est le seul des 3 mis en cause à avoir été jugé car il est majeur alors que ses 2 complices sont toujours mineurs.

Le commerçant est satisfait du verdict qui a été prononcé et il a tenu à saluer la célérité et l'efficacité des forces de l'ordre ainsi que du système judiciaire qui s'est saisi rapidement du dossier. 
Un acte bien préparé
Le vendredi 17 juin, peu avant 22 heures, les 3 hommes font irruption dans le restaurant "Le jardin de Pékin" afin de soustraire le contenu de la caisse. Tous ont le visage masqué au moment des faits et l'un d'entre eux est porteur d'une arme avec laquelle il tient en joue les personnes présentes. Ils font main basse sur la caisse ainsi que d'autres articles avant de repartir. 

Le lendemain du braquage, le plus grand des braqueurs a été interpellé sur son lieu de travail. Il s'agissit d'un agent communal.

Lors de la comparution immédiate de ce vendredi, le ministère public a retenu la préméditation de l'acte contre le prévenu jugé. En effet, s'il dit avoir été approché par les deux plus jeunes braqueurs et s'être fait fournir l'arme, il a changé les plaques d'immatriculation du véhicule qu'il conduisait cette nuit-là et qui était celui loué par sa mère.

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