Thomas Caparros : « On attend plus de l’ONF pour continuer à se développer »
INTERPROBOIS

Thomas Caparros : « On attend plus de l’ONF pour continuer à se développer »

Propos recueillis par Gaëtan TRINGHAM, g.tringham@agmedias.fr

Thomas Caparros, directeur de CBCI, est devenu président de l’association Interprobois Guyane en avril 2022. De son parcours atypique à la manière dont il aborde aujourd’hui ce mandat, nous avons évoqué les nombreux défis de la filière bois guyanaise. Interview.

Retracez-nous d’abord votre parcours. Vous êtes arrivés il y a plus de dix ans en Guyane en tant que stagiaire avant de gravir progressivement les échelons …

Arrivé en février 2010 en Guyane, j’ai effectué mes six premiers mois au sein de CBCI en tant que stagiaire. Par la suite, j’ai été embauché en tant que conducteur de travaux. Là, j’ai travaillé sur de nombreux projets assez atypiques comme le collège d’Apatou ou la maison des cultures et de la mémoire de Guyane à Rémire-Montjoly. J’ai été sept ans à ce poste, jusqu’en janvier 2018, date à laquelle l’ancien directeur a quitté la Guyane. On m’a proposé de prendre sa place.

Depuis cette dernière prise de poste, je suis aussi membre de l’Interprobois et de son conseil. Puis, comme prévu dans la rotation, en avril 2022 j’ai pris la présidence de la structure.
A quoi diriez-vous que cette « réussite » professionnelle est due ?

Deux valeurs essentielles : le travail et l’humilité. Puis, toujours savoir se challenger soi-même. Se donner des objectifs qui permettent de progresser, toujours garder de l’ambition pour progresser personnellement et entrainer les gens avec soi.
Maintenant que vous avez repris la présidence de Interprobois, comment abordez-vous ce mandat ?

De par sa constitution,...

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