Le volet spatial à 515 millions d'euros de France Relance est bouclé

Les derniers projets dans le cadre du volet spatial de France relance doté de 515 millions d'euros sont connus. Il s'agit notamment d'une constellation de nanosatellites.
Les nouveaux projets permettront par exemple de développer des capacités françaises d’imagerie hyper-spectrale comme dans le projet Japétus, de déployer une constellation de nanosatellites optiques à très haute revisite ou encore de caractériser les aérosols atmosphériques déterminants pour la qualité de l’air.
Le volet spatial de France Relance était constitué de deux axes : celui des « Lanceurs ESA » : partie conjoncturelle destinée à faire face aux surcoûts du programme Ariane 6 développé au sein de l’Agence spatiale européenne (ESA) ; et celui lié à la relance des industriels du spatial.
En cumulé, 91 projets auront été soutenus grâce aux 200 millions d'euros du volet « Innovation France » et plus de 260 emplois auront été créés ou maintenus. 70% des entreprises lauréates sont des start-up, des très petites entreprises ou des PME.
« Le de?ploiement du volet spatial de France Relance a permis a? la filie?re spatiale franc?aise de sortir rapidement de la crise en pre?parant les produits et infrastructures de demain. France 2030 prend le relai, en projetant l’ambition de la filie?re spatiale franc?aise au premier rang mondial et en permettant a? de acteurs e?mergents d’acce?le?rer le de?ploiement des futurs services spatiaux », se félicite Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souverainete? industrielle et nume?rique, en charge du spatial.
Les deux premiers rentrent dans le projet Sagui, aidé à hauteur de 75 000 euros par le plan de relance. Il a pour objectif la mise en place d’un système de suivi et d’alerte en temps réel de variables environnementales et climatiques pour la Guyane comme la pluviométrie en temps réel, les flux hydrologiques, la pollution atmosphérique ou les surfaces inondées.
Ces données seront accessible sur une plateforme hébergée par le projet guyanais PROGYSAT. La plateforme sera pourvue d’un système d’alerte personnalisable, notamment par la/les variables sélectionnée(s) et le mode d’alerte choisi.
De son côté, 97PX, société guyanaise, a comme projet, un service de traitements et de mises à disposition d’images satellites géo-référencées à l’attention d’un public non initié aux systèmes d'information géographique (SIG). La société utilisera les données satellites COPERNICUS exclusivement. Le service proposera d'extraire une image à une date précise, de la découper autour d’un lieu, qui sera déterminé par le biais de la barre de recherche. Elle reçoit 50 000 euros pour développer cette idée.
Avec 3,4 milliards d’euros de ventes finales en 2020, dont la moitié sur les marchés commerciaux et export et 17 700 emplois directs de haut niveau sur toute la chaîne manufacturière1, le secteur spatial français réalise près de 45 % des ventes de toute l’industrie spatiale européenne.