La vie chère cristallise les tensions

Fret maritime, décomposition du prix des carburants, comparaisons des pouvoirs d’achat dans les pays d’Amérique du Sud… Ces thématiques intimement liées ont fait l’objet d’une réunion publique ce jeudi matin. Si l’INSEE, l’IEDOM et l’Observatoire des marges et des prix ont tenté de démêler le vrai du faux, les différents partis en présence sont sortis de la salle sans faire part de réelles avancées.
Car le débat sur la vie chère refait surface sur le territoire. Et plusieurs faits conjoncturels font toujours planer l’effet domino après les manifestations en Guadeloupe et en Martinique. « Il nous faut désormais éviter que la mésentente et les quiproquos nous conduisent à des mouvements sociaux », a introduit Gabriel Serville dans l’auditorium de la CCI de Guyane.
La conférence du jour avait été réclamée en premier lieu par les transporteurs syndiqués à l’UGTR et l’association « Citoyennes citoyens » présidée par Monique Guard. Ces derniers quémandent une baisse notable du prix des carburants, au moins de 62 centimes.