Ce qu’il faut retenir de la conférence de la CESECE sur l’immigration

L'instance consultative du CESECE Guyane qui accompagne la collectivité territoriale dans certaines prises de décisions, tenait ce vendredi à l’Hôtel territorial de la CTG, une conférence sur la thématique de l’immigration en Guyane.
L’occasion pour le conseil consultatif « d’éclairer les politiques publiques impactées, concernant les défis de l’accueil et de l’intégration des personnes immigrées, en apportant des préconisations permettant d’améliorer les politiques migratoires déjà en place ».
Une présentation de plusieurs minutes censée représenter le carrefour des mondialisations qu’est la Guyane avec ses différentes vagues migratoires, faire l’état des lieux de l’immigration et de la croissance démographique ou encore montrer la disparité de la population immigrée dans les communautés de communes.

La déléguée du CESECE a poursuivi son intervention avec la présentation des « préconisations » qui permettraient de répondre à ces problématiques.
Un patchwork qui serait à fois la maitrise des donnés pour mieux agir (avec le développement d’outils de mesure de la politique d’intégration), le renforcement des investissements pour l’inclusion (afin de renforcer l’offre en instruction civique dès l’entrée sur le territoire) et la réinvention d’une nouvelle approche de la relation entre les parties prenantes de l’accueil, du séjour et de l’intégration, qu’elles soient privées ou publiques.
Bien que riche en interventions, cette conférence n'a pas convaincu tout le monde; comme cette habitante de Cayenne également présente lors de l'événement.
« Malgré les bonnes préconisations évoquées par le CESECE pour mieux gérer le sujet de l’immigration, je ne suis pas certaine que les choses changent et encore moins d’aussitôt. On a l’impression vu de l’extérieur, que toutes ces personnes sont en Guyane uniquement pour faire du tourisme. Ce qu’il faudrait réellement savoir, c’est si, les hautes instances décisionnaires prennent connaissance de ces rapports et surtout s’ils sont pris en compte », affirme cette dernière devant les portes de la CTG.