Avant leurs fermetures, embouteillages devant les stations-service

Avant que la préfecture ne décide de fermer les stations-service jusqu'au 20 octobre, ces dernières ont été prises d'assaut ce matin, par peur de pénurie. Une conséquence directe des mobilisations devant les entrées de la SARA, et du port maritime Dégrad-des-Cannes.
Regard tourné vers la file qui s'étend au loin, un pompiste de Cayenne confirme : "on n'arrête pas depuis ce matin, il y avait déja la queue avant que je commence ma journée".
Perplexe, le gérant d'une autre station explique : "on se fait livrer tous les jours à 10 heures, mais là comme tous les gens font le plein, à ce rythme, on aura déja plus de sans plomb et de diesel demain".
Et pour cause, certaines stations avaient fermé leurs portes prématurément par manque d'approvisionnement.

Le gérant d'une station de Rémire-Montjoly explique : "comme chaque lundi, le camion citerne devait venir ce matin mais comme il n'est pas passé, on a été obligé de fermer l'accés assez aux pompes à essence assez rapidement".
Et alors que certains manifestants autour du port s'avancent: "si on doit rester là une semaine, on le fera", le secrétaire général de l'UTG Yannick Xavier doit s'entretenir avec Gabriel Serville cet aprés-midi pour évoquer la situation.
Entre-temps, la préfécture à décidé de fermer l'accés aux pompes jusqu'à mercredi. A cette date, seule une quantité limitée de 10 litres à la vente par véhicule sera autorisée.