God loves Haïti, le grand roman caribéen de la rentrée

Ce roman relate le terrible séisme du 12 janvier 2010 à travers une histoire d’amour liant un jeune cadre de Port-au-Prince, Alain Destiné et l’artiste plasticienne Natasha, la jeune épouse du président d’Haïti.
Il débarque à Port-au-Prince une semaine après goudougoudou, ( mot utilisé par la majorité de la population haïtienne, notamment à Port-au-Prince, pour imiter, désigner, traduire ou interpréter le son ou le bruit provoqué par les mouvements du séisme du 12 janvier 2010, suivi de nombre de répliques ) comme chef de la communication d’une agence de l’ONU. Il y reste de janvier à août 2010. Ces 35 secondes de tremblement de terre vont lui permettre d’écrire des pages tragiques mais magnifiques ! « Tout le monde racontait son expérience… A force d’écouter les histoires, j’ai dû absorber beaucoup et ça m’est resté dans la peau. »
L’auteur ne cesse de faire un parallèle entre cette catastrophe et celle du 11 septembre 2001 à New-York. « Les États-Unis ont connu un grand désastre qui lui aussi a soulevé beaucoup de poussière, raconte-t-il ! Ce sont deux tragédies américaines. L’une était un acte de guerre, la nôtre un acte de nature, mais elles avaient en commun d’être soudaines, imprévisibles, extrêmement violentes et meurtrières. »
Dimitry Elias Léger rappelle ainsi au lecteur français qu’Haïti est d’abord américaine —...