Des représentants de grosses structures comme le Service géologique national (BRGM), le CNRS ou l’Ifremer avaient également répondu présent.
Si la fête de la Science est un événement national, l’association La Canopée des Sciences est largement impliquée dans son organisation en Guyane. Bernard Gissinger, membre de cette structure décrit un des principaux objectifs de cette journée : « notre rôle est de faire de la médiation et d’ainsi ouvrir la science au grand public en réunissant tout le monde de la recherche et de la rendre accessible. Cela peut donner aux guyanais la possibilité de voir ce qu’il se fait sur leur territoire et leur permettre de comprendre certains enjeux ».
Ce projet de culture scientifique se présente ainsi comme une manière de démontrer que « la recherche est au service de tout le monde et pas uniquement à celui des chercheurs », ajoute Bernard Gissinger.
Et la recette fonctionne. Petits, grands et personnes de différents horizons ont assouvi leur curiosité dans les allées de l’université. Une curiosité qui se transformait parfois même en fascination. On aperçoit effectivement dans une salle un homme débout qui ne bouge pas. Il est en fait muni d’un masque de réalité virtuelle. Celui-ci lui permet de survoler la jungle guyanaise. Les images qu’il perçoit sont en fait des vidéos tournées avec un drone dans le cadre du projet Ma Guyane vue du ciel, porté par la Canopée des Sciences.
L’esprit général de cette journée était bien cela. C’est en rendant les choses attrayantes et accessibles que des intérêts peuvent naître et que l’on peut valoriser, voire dynamiser le territoire.


