Découvrir et participer à son patrimoine : objectif des JEP

Les Jep, journées européennes du patrimoine, trouvent leur place dans le calendrier culturel. C'est l'événement de la rentrée du 15 au 17 septembre : studios de Guyane la 1ère, îles du Salut et sa chapelle, bagne des Annamites, ateliers et découvertes à Maripasoula...
La chapelle de l'île Royale a été rénovée. Les peintures du bagnard Francis Lagrange ont retrouvé leur éclat. Elle s'ouvre au public lors des journées européennes du patrimoine les 15-17 septembre.
La narratrice Delphine Soulié-Laporte de la Compagnie Caravansérail emmène le public dans les pas des grands visiteurs du bagne pour partager leurs textes, leurs idées, leurs émotions. La prestation se déroulera sur l'esplanade devant l'hôpital militaire.

Mais il n'y a pas que le bagne comme patrimoine à découvrir. Guyane la 1ère à Rémire-Montjoly participe à l'événement culturel de la rentrée de 9 heures à 13 heures le samedi.
Pour la première fois, le studio dans un décor virtuel est inscrit au programme*.
Juste à côté, la maison des cultures et des mémoires des Guyanes proposent une visite commentée de son espace le samedi entre 10 h 30 et midi.
A la rencontre du Puu Baaka
On ne quitte pas l'audiovisuel, à Maripasoula, Chercheurs d'Autres expose 38 clichés sur le Puu Baaka de Gran Man Paul Doudou, la levée de deuil du chef spirituel des Alukus. Ces photos sont accompagnées d'une balade sonore de Pierre Selvini et un livret de Juliette Guaveïa et Marie Fleury.
L'entrée est libre.
Toujours à Maripasoula, Historyane vous embarque, pour 25 euros, dans une balade patrimoniale sur le Lawa. De l'Inini à Simayé, en passant par Gobaya, les paysages et les vestiges archéologiques vous feront remonter le temps à la découverte de l'histoire des Amérindiens, des Bushinenge et des orpailleurs créoles, le samedi de 15h30 à 18h30. Attention, il n'y a que dix places par session. Appelez avant le +594694452212.
Plus en amont du Lawa, à Taluen, le vendredi matin puis à Antecumepata le samedi, une initiation à la fabrication des flèches est proposée.
Le Mawinatongo pas encore reconnu
À l'embouchure du Lawa, à Saint-Laurent du Maroni, une exposition sur le Mawinatongo, la langue du Maroni prend la rue d'assaut. Elle n'est pas reconnue comme une langue régionale au même titre que le créole ou les langues autochtones. Des membres de la Mawinatongo Akademy qui existe depuis juillet 2009 se feront un plaisir d'échanger avec vous : Wan liba, wan tongo, wan foloku - Un fleuve, une langue, une population.
Évidemment, le camp de la transportation fait le plein d'actions lors de ces trois jours. Il y en a pour tous les goûts : visite scolaire, jeux kali'na, Maman d'lo, vernissage d'une expo photo de Frédéric Piantoni... Le village Balaté sera aussi de la fête avec une initiation à la danse Arawak.
Prendre possession des parkings
De retour sur Cayenne, un passionné de plantes fait visiter son jardin: Ébajalé. Dans une cité de la banlieue cayennaise et sur 1000 m2, une collection végétale comportant des palmiers, des aracées, des musacées, héliconiacées, euphorbiacées et bien d'autres familles sont visibles. L'ambiance est forestière et le regard ne sait plus où s'attarder tant la variété des plantes est importante. Contact : 0694 24 01 85.
Les architectes participent au JEP. Cette année, deux installations urbaines éphémères et interactives seront réalisées sur deux places de parking de la ville de Cayenne. À travers l'œuvre réalisée par l'artiste plasticienne Emi GUTIERREZ, venez expérimenter la ville selon de nouveaux prismes d'observations. Vous êtes invité à participer à l'installation a parking devant le cinéma Eldorado, vendredi de 15 heures à 19 heures.
Par ailleurs, le pôle architecture offre une déambulation de 45 minutes de la rue Héder au fort Cépérou de 18 h 15 à 19 heures avec un spectacle vivant au milieu.
Deux classes maximum auront la chance de découvrir l'architecture cayennaise avec le CAUE (conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement). L'activité proposée montre de quelle façon le contexte et l'homme ont façonné l'architecture traditionnelle créole.
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L'occasion d'aller dans la caserne Loubère
Sur le chemin, existe un lieu un peu secret, résidence de forces armées : la caserne Loubère. Construite dans la perspective de renforcer les capacités militaires de la Guyane française après son occupation par le Portugal durant huit ans (1809-1817), elle habite aujourd'hui la direction du commissariat d'outre-mer et groupement de la base de défense de Guyane où une cinquantaine de personnels civils et militaires travaillent. Le samedi 16 septembre de 10h00 à 16h00, la Caserne Loubère ouvrira ses portes autour d'une exposition photo retraçant l'histoire de cette dernière.
Goûter le Ceviche et le patrimoine gastronomique
Pour finir en beauté, les musées des cultures guyanaises ont concocté des animations vraiment passionnantes pendant les trois jours : initiation et dégustation au Céviche, contes créoles, rencontre avec Olivier Coppin... Une programmation léchée dans la rue Madame Payé entre le numéro 54 et le 73.
Pour vous inscrire, une billetterie gratuite est ouverteà Guyane la 1ère, jusqu'au vendredi 15 septembre à 14 heures (dans la limite des places disponibles). Une seule inscription possible. Quatre places maximum par inscription.
