Le 9 septembre dernier, vous avez annoncé
la découverte d'hydrocarbures au large de la Guyane. Où en
êtes-vous depuis ?
Nous sommes dans une phase technique que
nous appelons le carottage qui permet de remonter des cylindres de
roche qui feront l'objet d'analyses. Il s'agit de connaître la
porosité, la capacité de la roche de permettre l'écoulement de
fluide. Nous essayons de connaître la composition géologique exacte
de cette zone du réservoir. Nous n'étudions pas le réservoir en
tant que tel. La production n'est pas l'objet de ces travaux, cela
reste une phase d'exploration. Nous avons annoncé la découverte
d'hydrocarbures mais derrière cela, il y a beaucoup de paramètres
qui supposent des analyses en laboratoire. Il faut d'autres
forages, d'autres travaux qui permettront ensuite d'aller vers le
développement mais ce n'est pas demain la veille.
Sait-on aujourd'hui combien de temps la
période d'exploration va durer ?
Ce sont les résultats de l'exploration qui
vont en déterminer la durée. Les forages à venir vont donner des
résultats plus ou moins positifs, plus ou moins complexes à
comprendre. D'autres forages doivent permettre aux géologues de
comprendre ce qui se passe dans le sous-sol. Soit ces forages le
permettent, soit les données seront d'une telle complexité qu'il
faudra d'autres travaux. On ne le sait pas aujourd'hui, donc on ne
peut pas dire combien de temps l'exploration va continuer.
Est-ce une surprise de trouver des
hydrocarbures en Guyane ?
Surprise,...