« Le système Bertrand, un racket organisé d'entrepreneurs »

« Le système Bertrand, un racket organisé d'entrepreneurs »

Pierre-Yves CARLIER
Léon Bertrand, mardi, au tribunal de Fort-de-France. Hier, son avocat a demandé sa relaxe (PYC)
Léon Bertrand, mardi, au tribunal de Fort-de-France. Hier, son avocat a demandé sa relaxe (PYC)

Hier matin, le procureur de Fort-de-France a demandé quatre ans de prison avec mandat de dépôt contre le maire de Saint-Laurent.

On avait compris que les débats, menés depuis jeudi au tribunal de Fort-de-France dans l'affaire des marchés publics de la communauté de communes de l'ouest guyanais (CCOG), n'avaient pas fait varier le sentiment du vice-procureur Jean-Philippe Navarre. Tout le monde s'attendait à ce qu'il réclame de la prison ferme contre Léon Bertrand et les principaux prévenus. Beaucoup ont été étonnés, hier matin, quand il a ajouté un mandat de dépôt contre le maire de Saint-Laurent et son ancien bras droit Augustin To-Sah Be-Nza.
Il a justifié son choix par le risque de fuite de l'ex-directeur de la CCOG en République centrafricaine, dont il détient aussi la nationalité, et par le risque que Léon Bertrand ne recommence les fraudes dont il l'accuse.
Car Jean-Philippe Navarre a maintenu ses accusations. Pour lui, le « système Bertrand » , « c'est un racket organisé des entrepreneurs. Il n'y a pas de menaces, pas de voies de fait, mais une obligation de payer les sommes qu'ils réclament à ses collecteurs de fonds : Augustin To-Sah Be-Nza, Richard Cheung-A-Long et Guy Le Navennec. »
Il...

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