Depuis hier, aucune marchandise ne peut donc entrer ou sortir du port de Degrad-des-Cannes, à l’exception de celles destinées aux hôpitaux. « Nous attendons que le président nous convoque. En attendant, rien ne sort », a commenté Jocelyn Mangatalle, délégué syndical à Degrad-des- Cannes.
Du côté de Rochambeau, pas de blocages, même si le fonctionnement de l’aéroport a été considérablement ralenti, la journée ayant été ponctuée par des arrêts de travail spontanés. Néanmoins, aucun vol n’a été annulé. En fin de journée, la direction de la CCIG évoquait une mobilisation minoritaire. L’UTG, pour sa part, parlait de 90 % de grévistes. Un projet de protocole d’accord rédigé par la présidence de la Chambre a été envoyé mardi soir à tous les agents, apportant des propositions aux seize points « négociables », selon elle, du cahier de revendications. « Il n’est toujours pas question d’ouvrir les débats sur les six points restants », a commenté Jean- Michel Nicolas, directeur de cabinet.
L’UTG maintient ses revendications sur ces six points. « Les textes qui régissent le fonctionnement de la CCI, que le président a su nous rappeler, s’appliquent aussi à lui. Ses interférences dans la mission de la direction générale, par exemple, perturbent la bonne marche des services et sont contraires au règlement, ainsi que son train de vie au sein de la Chambre, a commenté Stanislas Armien, secrétaire général de l’UTG-CCIRG. Ce projet n’a de protocole que le nom, puisque la direction l’a rédigé toute seule dans son coin. »
Pour l’heure, les négociations sont au point mort. Jean-Paul Le Pelletier a posé comme préalable à toute nouvelle discussion la levée des blocages.