« Comme un festival, sur une journée »
Gilles Vernet, président de Mo’Jazz

« Comme un festival, sur une journée »

Propos recueillis par Serge RAVIN
Gilles Vernet, président de l’association Mo’Jazz « On a choisi Lisa Simone parce qu’on a remarqué que les gens aiment quand ça chante dans le jazz. Il y a des gens qui ne sont pas forcément branchés sur la musique de jazz. On l’a remarqué depuis que nous organisons des spectacles. Les gens apprécient chaque fois qu’il y a une chanteuse, rappelons-nous de China Moses, il y avait trois mille personnes au jardin botanique. Ils aiment le chant dans le jazz. Lisa sur sa voix et ce qu’elle propose dans son nouvel album atteint la fibre musicale de tous les publics. Même si on n’aime pas le jazz on se déplace pour venir écouter une grande chanteuse comme Lisa Simone. Les gens savent faire la différence entre un jazz plus élitiste et un jazz plus accessible. Ce que propose Lisa Simone est très ouvert. Ce qu’elle fait dans son nouvel album est comparable à ce que faisait Red Charles, Tina Turner ou encore James Brown. Il faut prendre le temps d’écouter The Reckoning où elle raconte le poids de la notoriété de sa maman sur sa carrière à elle, et aussi le premier extrait de Right Now. Ces deux interprétations donnent la couleur de la musique de Lisa Simone et ça il faut le vivre en live bien sûr ».
Gilles Vernet, président de l’association Mo’Jazz « On a choisi Lisa Simone parce qu’on a remarqué que les gens aiment quand ça chante dans le jazz. Il y a des gens qui ne sont pas forcément branchés sur la musique de jazz. On l’a remarqué depuis que nous organisons des spectacles. Les gens apprécient chaque fois qu’il y a une chanteuse, rappelons-nous de China Moses, il y avait trois mille personnes au jardin botanique. Ils aiment le chant dans le jazz. Lisa sur sa voix et ce qu’elle propose dans son nouvel album atteint la fibre musicale de tous les publics. Même si on n’aime pas le jazz on se déplace pour venir écouter une grande chanteuse comme Lisa Simone. Les gens savent faire la différence entre un jazz plus élitiste et un jazz plus accessible. Ce que propose Lisa Simone est très ouvert. Ce qu’elle fait dans son nouvel album est comparable à ce que faisait Red Charles, Tina Turner ou encore James Brown. Il faut prendre le temps d’écouter The Reckoning où elle raconte le poids de la notoriété de sa maman sur sa carrière à elle, et aussi le premier extrait de Right Now. Ces deux interprétations donnent la couleur de la musique de Lisa Simone et ça il faut le vivre en live bien sûr ». • SERGE RAVIN

Gilles Vernet revient sur l’histoire de l’association Mo’Jazz, qui fête ses 20 ans samedi avec les concerts de Tom Ibarra et Lisa Simone, la fille de Nina. Il présente les deux artistes.

Qu’est-ce que Mo’Jazz ?

Mo’Jazz est né en 1999. L’idée était de promouvoir le jazz en Guyane, pas seulement faire des concerts de jazz. Seuls les fans seraient venus. On a eu l’idée de faire des gardens, ce qui nous a permis d’avoir une petite ouverture car les gens venaient pour l’ambiance cordiale. À travers cette ambiance, ils découvraient nos artistes de jazz guyanais. C’était aussi faire vivre les jazzmen guyanais et en même temps ouvrir et élargir la clientèle de jazz. On l’a appelé Mo’Jazz Festival parce qu’il y avait aussi en finalité l’intention de faire un festival.

Comment êtes-vous venu au jazz ?

Je découvre le jazz avec des amis, à 14 ans. Ils me font écouter les premiers albums de jazz fusion, parce que je suis jeune, et de jazz rock. J’écoute Pat Metheny, Yellowjackets, Spyro Gyra, ce genre de groupes. À force de fréquenter ces amis-là, qui étaient des adultes, j’écoutais cette musique chez eux. C’est comme ça que j’ai acheté mes premiers vinyles. J’avais 15 ans. Le premier guitariste que j’ai aimé était Pat Metheny. On est dans les années 1980. C’est comme ça que j’ai commencé...