Les discussions ont avancé avec difficulté

Les discussions ont avancé avec difficulté

Karin SCHERHAG / Marine JACQUES
Les forces de l'ordre empêchaient la foule d'approcher. Une situation jugée inadmissible par le collectif (MJ et KS)
Les forces de l'ordre empêchaient la foule d'approcher. Une situation jugée inadmissible par le collectif (MJ et KS)

Éricka Bareigts présente ses excuses au peuple guyanais. Le collectif refuse de négocier si les journalistes ne sont pas admis dans la salle. Des propositions concernant les sept points de revendication sont présentées à la ministre des Outre-mer et au ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl. Ils feront connaître leurs réponses aujourd'hui ou demain. Récit de la journée d'hier heure par heure.

9 heures : Des barrières ont été disposées à 100 mètres de la préfecture. L'accès est bloqué par les forces de l'ordre. Même les collectifs ne peuvent pas passer. « Il était prévu qu'ils forment une délégation composée de deux personnes de chaque collectif » , rappelle Olivier Le Cardinal, directeur de la sécurité publique. Laurent Lenoble, directeur de cabinet de la préfecture, confirme : « les barrières ne seront pas levées tant qu'une délégation ne sera pas formée » .
10 heures : Certains représentants des collectifs sont autorisés à passer les barrières. Il y en a 50 au total. Ils entrent dans la préfecture pour entamer les négociations. Ils constatent que les journalistes n'ont pas le droit d'accéder à la salle des négociations et déclarent qu'ils ne discuteront pas si les médias ne sont pas autorisés à entrer. Dehors, les 500 Frères déplacent eux-mêmes les barrières pour que la population puisse s'approcher de la préfecture dans le calme. La population demande à ce que les journalistes puissent entrer.
10h30 : En parallèle, 20 des 22 maires ou leurs représentants (il manquait ceux d'Ouanary et de Camopi) se retrouvent au siège de l'Association des maires de Guyane (AMG), à Cayenne, pour mettre au point une stratégie commune avant la rencontre prévue à 13 heures avec les ministres. Conscients de ce qui se joue au même moment en préfecture avec les...