9 heures : Des barrières ont été
disposées à 100 mètres de la préfecture. L'accès est bloqué par les
forces de l'ordre. Même les collectifs ne peuvent pas passer. « Il
était prévu qu'ils forment une délégation composée de deux
personnes de chaque collectif » , rappelle Olivier Le Cardinal,
directeur de la sécurité publique. Laurent Lenoble, directeur de
cabinet de la préfecture, confirme : « les barrières ne seront pas
levées tant qu'une délégation ne sera pas formée » .
10 heures : Certains représentants
des collectifs sont autorisés à passer les barrières. Il y en a 50
au total. Ils entrent dans la préfecture pour entamer les
négociations. Ils constatent que les journalistes n'ont pas le
droit d'accéder à la salle des négociations et déclarent qu'ils ne
discuteront pas si les médias ne sont pas autorisés à entrer.
Dehors, les 500 Frères déplacent eux-mêmes les barrières pour que
la population puisse s'approcher de la préfecture dans le calme. La
population demande à ce que les journalistes puissent entrer.
10h30 : En parallèle, 20 des 22
maires ou leurs représentants (il manquait ceux d'Ouanary et de
Camopi) se retrouvent au siège de l'Association des maires de
Guyane (AMG), à Cayenne, pour mettre au point une stratégie commune
avant la rencontre prévue à 13 heures avec les ministres.
Conscients de ce qui se joue au même moment en préfecture avec
les...