L’éducation veut se faire entendre

L’éducation veut se faire entendre

Karin SCHERHAG
Les professionnels de l’éducation sont mobilisés depuis le début du mouvement, comme ici, lors de la marche de Cayenne du 28 mars / photo d’archives
Les professionnels de l’éducation sont mobilisés depuis le début du mouvement, comme ici, lors de la marche de Cayenne du 28 mars / photo d’archives

Partie prenante du collectif, les membres du pôle éducation ont travaillé en parallèle sur une plateforme de revendications globale. Mais désespèrent d’être écoutés par le gouvernement.

Dans son cahier de revendications d’urgence validé lundi soir par les élus, le collectif Pou Lagwiyann dékolé accorde naturellement une place de choix à l’éducation. On y trouve notamment l’ouverture d’une antenne de l’Université de Guyane à Saint-Laurent, la création de 400 postes d’intervenants en langue maternelle ou bien encore la construction de dix collèges, cinq lycées et l’apport d’une dotation exceptionnelle de 120 millions d’euros pour de nouvelles écoles primaires. « Mais ça ne reste bien sûr que des mesures d’urgence, insuffisantes pour tout régler, souligne Alexandra Crette, porte-parole du pôle éducation....