Hier, les élus et le collectif ont travaillé main dans la main

Hier, les élus et le collectif ont travaillé main dans la main

Karin SCHERHAG
Nouvelle réunion hier au siège de l'Association des maires de Guyane : élus et membre du collectif se sont mis d'accord sur un cahier de revendications d'urgence (KS)
Nouvelle réunion hier au siège de l'Association des maires de Guyane : élus et membre du collectif se sont mis d'accord sur un cahier de revendications d'urgence (KS)

La belle unité qu'affichent les membres de Pou Lagwiyann dékolé et les élus est mise à mal depuis vendredi. Hier encore, des dissensions sont apparues entre les deux parties, qui ont finalement réussi à travailler ensemble sur un cahier de revendications d'urgence. Retour sur une nouvelle journée de palabres.

Ils étaient attendus à 15 heures au siège de l'Association des maires de Guyane (AMG), à Cayenne. C'est avec près d'une heure de retard que les 500 Frères ont fait leur entrée en salle de réunion où les attendaient maires, parlementaires et socioprofessionnels. Objectif de cette rencontre : valider le cahier de revendications d'urgence élaboré la veille (ils ont travaillé jusque tard dans la nuit) par les membres du collectif (lire ci-dessous). Un cahier chiffré à 1,8 milliard d'euros que les élus ont souhaité décortiquer avant toute prise de position. « Nous ne pouvons pas signer un document que nous n'avons pas lu » , a précisé David Riché, le président de l'AMG. Le sénateur-maire de Mana, Georges Patient, a rappelé que les maires et leurs conseillers étaient à disposition pour mettre leur expertise au service du collectif. Car c'était bien là l'intérêt de cette réunion de travail.
Mais l'entente cordiale a rapidement été mise à mal par l'intervention du maire d'Apatou, Paul Dolianki. Estimant que les communes du Maroni étaient lésées dans les négociations, il a lâché : « Nous ne sommes pas 500 Frères mais nous pouvons être très violents. » Une phrase cinglante qui a mis le feu aux poudres. La tension aurait pu retomber rapidement mais c'était sans compter l'intervention tonitruante d'Olivier Goudet. Le porte-parole de Tròp Violans...