Quatre ateliers pour un électrochoc sécuritaire
Justice

Quatre ateliers pour un électrochoc sécuritaire

Gérôme GUITTEAU, g.guitteau@agmedias.fr
Samuel Finielz, le procureur à l'époque, Thierry Queffélec, préfet et Gabriel Serville, président de la CTG signent le plan de prévention de la délinquance en septembre 2021. Un an plus tard, les assises de la sécurité s'ouvrent. De quoi accouchera cette longue journée? D'un énième plan ou de politiques publiques engagées et soutenues financièrement par l'Etat? Pour donner son avis, poser des questions, faire des remarques et suggestions, un seul lien : https://bit.ly/LesAssisesdelaSecuritedeGuyane
Samuel Finielz, le procureur à l'époque, Thierry Queffélec, préfet et Gabriel Serville, président de la CTG signent le plan de prévention de la délinquance en septembre 2021. Un an plus tard, les assises de la sécurité s'ouvrent. De quoi accouchera cette longue journée? D'un énième plan ou de politiques publiques engagées et soutenues financièrement par l'Etat? Pour donner son avis, poser des questions, faire des remarques et suggestions, un seul lien : https://bit.ly/LesAssisesdelaSecuritedeGuyane • DR

 Les assises de la sécurité rassemblent 250 acteurs de cette question, ce vendredi à Suzini. Quatre ateliers de 6 heures vont tenter de trouver des solutions ou d'ébaucher des actions à mener pour endiguer la criminalité.

 « Ne rien oubliez pour tout dire. » Cette phrase répétée comme un mantra par un avocat lors d'une plaidoirie récente illustre d'une certaine manière l'attente derrière les assises de la sécurité qui se déroulent vendredi de 8 heures à 19h15 à l'hôtel territorial de Suzini. Loin des oppositions qu'avaient rencontrées les Assises des Outre-mer fin 2017, toutes les parties prenantes de la question sécuritaire en Guyane veulent participer même si l'impact d'une telle journée laisse plutôt dubitative.

La situation de crise avec trente et un homicides depuis le début de l'année et des attaques aux personnes incessantes nécessite plus qu'une réaction qui a déjà eu lieu avec le retour d'un escadron de gendarmerie mobile.

Au-delà du pathos, de la tristesse, des anecdotes, ce sont des moyens, des stratégies à mettre en place que désire la population. Osons le mot : elle veut des politiques publiques ambitieuses.
Quatre ateliers pour couvrir l'ensemble des problématiques sécuritaires

Quatre ateliers pour ce faire occupent 250 participants in situ, de 10 heures à 16 heures.