« On va rester, on n'a pas le choix »
GRAND-SANTI

« On va rester, on n'a pas le choix »

Karin SCHERHAG
Cinq des neuf logements d'enseignants ont été vandalisés et cambriolés. Les fenêtres ont été fracturées et ne seront pas réparées avant jeudi (DR)
Cinq des neuf logements d'enseignants ont été vandalisés et cambriolés. Les fenêtres ont été fracturées et ne seront pas réparées avant jeudi (DR)

Après le cambriolage de leurs logements à Apagui la semaine dernière et un retour en pirogue qui aurait pu se révéler tragique, les enseignants sont toujours sous le choc. Quelques cours ont tout de même pu reprendre hier matin.

La petite communauté enseignante d'Apagui est ébranlée. Certains sont même littéralement traumatisés. Et pour cause. Prévenus mardi dernier du cambriolage de cinq des neuf logements de fonction qu'ils occupent sur ce site isolé du Maroni, ils n'ont pu revenir sur les lieux que samedi. Un voyage en pirogue chaotique depuis Saint-Laurent. Le niveau du fleuve étant excessivement bas, le trajet a duré huit longues heures et l'embarcation s'est heurtée à plusieurs reprises à des rochers et des bancs de sable. Le groupe s'est même échoué deux fois avant d'être secouru, de nuit, par un autre piroguier. À leur arrivée à Apagui, les enseignants ont enfin pu constater...