A Awala, Hervé Robineau veut l'alternance et des emplois

A la tête d'une liste d'union des oppositions, fusion de son mouvement « rassemblement citoyen » et de la liste de Bruno Thérèse, Hervé Robineau espère succéder au maire sortant Jean-Paul Ferreira, son adversaire pour la mairie d'Awala-Yalimapo.
Pour contextualiser, nous avons fait une union de liste dès mars, c'était alors pour le deuxième tour. Aujourd'hui, nous avons confirmé cette union, ce travail en commun. [Avec la liste de Bruno Thérèse], nous avons le même programme, nous travaillons bien ensemble. Par ailleurs, ça fait 19 ans que le maire est au pouvoir, donc il y a une sorte d'union sacrée, parce que l'alternance est normale, il faut laisser la place aux jeunes.
Il faut que les gens comprennent que la vie politique est la vie de tous les jours. C'est par l'alternance que les gens vont se réinterresser à la politique. Quand ça fait 19 ans que le maire est le même, les gens s'y habituent et se désintéressent de la politique. Mais pourtant une grande partie d'Awala sont de grands votants.
Nous avons des projets à mettre en place pour créer des emplois, combattre le chômage et le mal-être général ici. C'est pourquoi nous avons décidé de créer une pépinière d'entreprises pour accompagner les jeunes porteurs de projets, dont notamment des micro-entreprises. On sait aussi que les associations sont des acteurs potentiels dans une ville, donc on veut les réactiver en mettant en place une maison des associations, qui permettra aux associations de se structurer et pourquoi pas créer de l'emploi local.
Nous allons également mettre en place un Centre communal d'action sociale (CCAS), pour accompagner les personnes dans leurs démarches et l'accès au droit.
Ça nous inquiète, mais l'instant nous devons vivre avec. D'après le maire sortant, on attend des aides de l'Etat, mais la population n'est toujours pas informée de cette situation de crise. Il n'y aucune communication, aucune action municipale. Le maire annonce juste que c'est du domaine du régalien. Sauf que, pour moi, le rôle de la mairie est d'informer la population des risques d'érosion, d'autant plus qu'il y a des lignes très haute tension proches de la plage et qu'à Awala l'électricité est souterraine.
Simili est très mal gérée. Cette auberge, on l'a mise en place pour créer de l'emploi. Résultat, là il y a zéro emplois de créés, l'auberge n'est pas gérée, elle est abîmée. L'association qui doit gérer l'auberge est dirigée par la compagne du 1er adjoint [de la commune]. La mairie le sait, elle laisse faire et ne fait rien.
Nous voulons une reprise du bâtiment en main, qu'on le refasse, le restructure et qu'on en fasse une vraie antenne pour le développement de l'écotourisme à Awala-Yalimapo.
Enfin, nous soulignons que « Awala, pays d'art et d'histoire », projet important du maire, en collaboration avec le Suriname, est un échec. Ça fait 19 ans que le maire y travaille et il n'y a aucun effet positif sur la commune en terme d'emploi. « Pays d'art et d'histoire », c'est grave de d'avoir que ça comme objectif alors que la population souffre, a faim et demande une aide sociale.
Pour transmettre un commentaire, merci de vous identifier (ou de vous inscrire en 2min)
Mot de passe oublié?Aucun commentaire