Le comité, présidé par le conseiller
d'État, Rémi Caron, a étudié la situation de toutes les langues
régionales et non territoriales de France, celles parlées dans
l'Hexagone et dans les Outremer, celles transfrontalières, celles
solidement implantées et celles en situation de précarité. Premier
constat d'importance, dans les régions créolophones, on enseigne
encore le créole comme une langue étrangère.
La France a un problème avec ses langues
régionales, et si la Constitution en admet le principe depuis la
réforme de 2008, « le président de la République et le Premier
ministre ont estimé qu'il n'était pas possible d'introduire dans
notre Constitution une disposition permettant de ratifier la Charte
européenne des langues régionales ou minoritaires, sans introduire
de contradiction majeure avec la Constitution » , rappelait la
ministre...