Un rapport édifiant de l'unité de
récupération des biens (Asset recovery unit) du Guyana a été rendu
au président David Granger, la semaine dernière. Il fait état de la
corruption d'agences locales et étrangères dans l'export illégal
d'or d'Amérique du Sud, sans que les autorités n'en soient
informées. Ce travail fastidieux qui met en lumière les réseaux
complets d'orpaillage, a pris un an de travail. Chaque année, des
trafiquants, souvent des hommes d'affaires sans licence
d'exportation d'or, parviennent à facilement exporter 220 millions
de dollars en or vers les États-Unis.
MODUS OPERANDI
En utilisant leurs réseaux au Guyana et
ailleurs, ces hommes d'affaires se procurent de l'or chez des
revendeurs, souvent des orpailleurs illégaux. L'or provient de la
Guyane, du...