Ils ont choisi d'être Français
Ce vendredi 10 septembre en présence la sénatrice de Guyane, Marie Laure Phinera Horth, le président de l’EPCC les trois fleuves Emmanuel Prince et des représentants de la préfecture s’est déroulée la deuxième cérémonie de naturalisation de l’année 2021. Les nouveaux venus de la république au nombre de 38 dont 29 femmes et 9 hommes se sont vus remettre un extrait de décret de naturalisation ainsi qu'un livret d'accueil dans la citoyenneté française rappelant les droits et devoirs des citoyens français. Pour ces personnes, c’est une nouvelle vie qui commence, elles témoignent pour France-Guyane.
21 ans que j’attends ce moment ! On s'engage à tout jamais. On s'engage, s'il faut se battre pour le pays. C'est une promesse irréversible. C'est vraiment beaucoup plus qu'une démarche administrative. [Avec la nationalité], on a plus l'impression d'appartenir à une société. Sinon, quand on vient d'ailleurs on a toujours une sorte de recul. On observe et on fait partie mais comme quelqu'un qui est en visite, même si la visite devient à long terme. Une fois qu'on a la nationalité, on y est. On est chez nous.
C’est une formalité administrative accomplie car je suis en Guyane depuis mes 6 ans. Sans renier mon pays de naissance, j’ai plus la culture Guyanaise et Française, donc je suis heureuse de devenir Française. Lorsque nous sommes étrangers dans un pays c’est compliqué d’exercer certains métiers. J’ai comme objectif de devenir assistante sociale, maintenant je vais pouvoir passer le concours. Ma fille aussi est française en même temps que moi, j’ai une double joie. Il était temps pour nous !
La France c’est la liberté égalité fraternité ! Cela fait 21 ans que j’habite en Guyane, j’ai tout ici, un travail, des enfants, des amis, de l’attache. C’est une porte en plus qui s’ouvre avec la naturalisation. Ce sera plus facile pour trouver un travail ou me déplacer, pour mes futurs projets. J'aime beaucoup la France, c'est un beau et élégant pays. Cela me fait du bien d'être vu comme français.