Derrière le grand écran : une histoire martiniquaise (1/2)

Derrière le grand écran : une histoire martiniquaise (1/2)

Par André-Marc Belvon
«?Le Bataclan?», rue du Vieux Chemin aux Terres-Sainville. La première salle de cinéma de la Martinique. Le premier film parlant y fut projeté en décembre 1935. A la fin des années 1970, «?Le Bataclan?» était détruit. A la place, était construit «?Le Colisée?».
« Le Bataclan », rue du Vieux Chemin aux Terres-Sainville. La première salle de cinéma de la Martinique. Le premier film parlant y fut projeté en décembre 1935. A la fin des années 1970, «?Le Bataclan?» était détruit. A la place, était construit «?Le Colisée?». • DR

Quatre ans après les premières projections des frères Lumière à Paris, la Martinique découvrait en 1899 au Théâtre de Saint-Pierre, le cinématographe. Mais c'est en 1913 que le Septième Art s'est installé définitivement dans notre île, avant l'ère de l'exploitation moderne, du développement du circuit Elizé aux côtés d'autres initiatives privées à Fort-de-France et dans les communes.

« Face à la concurrence du petit écran, les salles de cinéma se sont dégar-nies » regrettait dans l'édition de « France-Antilles » du lundi 2 novembre 1987, Max Elizé, le patron du circuit de distribution de films et de nombreuses salles de projection aux Antilles-Guyane, notamment. C'était lors de l'ouverture le samedi 31 octobre 1987, à Fort-de-France, à l'Olympia, du premier Festival du Cinéma Francophone. Plus de 600 professionnels du monde entier y avaient participé.

Près de 10 ans plus tard, à l'occasion de l'inauguration du Palais des Congrès de Madiana en octobre 1998, des chiffres révélaient le désintérêt grandissant des spectateurs pour les salles obscures : en 1986, ils étaient 3 millions à avoir fréquenté en Martinique les salles de cinéma du circuit Elizé. En 1996, on n'en comptait plus que 1,5 million.

Mais...

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