Le jardin créole ou l'avenir de l'agriculture locale

Le jardin créole ou l'avenir de l'agriculture locale

Par Laurianne NOMEL (l.nomel@agmedias.fr)
Jean-Marc Blazy a accueilli l'équipe du challenge Saveurs des Outre-mer.
Jean-Marc Blazy a accueilli l'équipe du challenge Saveurs des Outre-mer. • PHOTOS : LAURIANNE NOMEL

Depuis trois ans, l'Inra (institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) travaille sur le principe du jardin créole pour trouver une alternative économique et écologique à la monoculture conventionnelle. La microferme Karusmart s'emploie à faire revivre le jardin créole taille XXL.

Au cœur de Petit-Bourg, il y a un jardin extraordinaire : cassia alata, corossol, alpinia, vétiver ou encore piment végétarien. Cet espace vert où se côtoient pieds d'ignames et cannes à sucre est une expérimentation à grande échelle du jardin créole par l'Inrae (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement). Une micro ferme pour un maxi jardin créole. L'exploitation s'étend sur deux hectares. L'apparition de la culture intensive et la généralisation de la monoculture ont peu à peu balayé les savoir-faire vernaculaires du jardin. 

« On n'a rien inventé »

À l'occasion du challenge gastronomique des Saveurs des Outre mer, l'Inrae a ouvert ses portes au jury composé de chefs ou comment passer du sol à l'assiette.  Pour raviver et perfectionner l'art...

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