Le transport de personnes vers la Désirade ne répond pas à l'attente de la population
La Désirade

Le transport de personnes vers la Désirade ne répond pas à l'attente de la population

Par Kristelle APATOUT (k.apatout@agmedias.fr)
Le bateau de la Comadile accoste ce jour-là.
Le bateau de la Comadile accoste ce jour-là. • PHOTOS : KRISTELLE APATOUT

La desserte vers La Désirade assurée par la compagnie Comadile a, depuis plusieurs semaines, été réduite au minimum et est devenue irrégulière. Toutes les activités des Désiradiens sont largement entravées. Les marins-pêcheurs semblent s'être adaptés. Certains sont occasionnellement sollicités quand la navette reste en rade. 

Le soleil éclatant se reflète dans les flots de la marina de Saint-François. De rares touffes d'algues brunes sont emportées à vive allure par le vent. « Vous voyez, dit Jean-Paul Damas, marin pêcheur, ici, le courant emporte les sargasses. Elles vont ensuite échouer sur la plage de Raisins Clairs où elles sont ramassées par la commune. » 

Le transport de personnes vers la Désirade assuré par la compagnie Comadile a, depuis plusieurs semaines, été réduit au minimum. Le bateau passe désormais la nuit sur le port de Saint-François et arrive à la Désirade à 9 heures les passagers seront ensuite ramenés vers 16h30. Philippe Saint-Auret, capitaine et gérant, en présence des mécaniciens du bateau, raconte : « Lorsque les sargasses sont en surface, c'est un signal d'alerte. C'est au bout de 48 heures qu'elles se décomposent en libérant des substances qui rongent les pièces des moteurs. Au début, nous avons pris en charge nos frais en pensant qu'une solution allait être trouvée. Aujourd'hui, afin de faire face aux coûts d'entretien supplémentaires et à l'augmentation du prix du carburant, nous avons été obligés de mettre en place une organisation différente. »

Activités entravées, témoignages de passagers 

Sonia Lasitau...

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