Le « système Chevry » dénoncé par Fred Madinécouty

Le « système Chevry » dénoncé par Fred Madinécouty

Marie-France GRUGEAUX-ETNA
Cour de basse terre.
cour de basse terre • PHOTO : MARIE-FRANCE GRUGEAUX-ETNA

Cette journée du 11 avril fut sans nul doute l'une des pires dans la vie de Fred Madinécouty, ex DGS de la communauté d'agglomération du sud Basse-Terre (CASBT). Près de 10h d'un interrogatoire implacable entre le président, le procureur et les avocats. L'homme qui voulait se battre est sorti sonné de ce combat. 

Curieusement il n'y a pas foule dans cette grande salle d'audience. Tout aurait été bien différent si Lucette Michaux Chevry au nombre des prévenus avait été présente. Mais en vérité, tous ceux qui seront appelés à la barre jusqu'à la fin du procès se réjouissent d'éviter les joutes verbales avec celle qui fut le chef d'orchestre d'une organisation bien huilée permettant de financer les campagnes électorales et les amis politiques.

En ce deuxième jour de procès du « système Chevry », celui qui fut à ses côtés pendant des années, a été entendu pendant près de 10 heures. Le président de séance Philippe Jouanguy va énumérer l'ensemble des faits reprochés à l'ex DGS, Fred Madinécouty. C'est une cascade de montants le plus souvent sortis des caisses de quelques entreprises bien connues sur la région basse-terrienne : Getelec, Aqua TP, la Générale des eaux, ou encore Sogétrim sous formes de dons, de fausses factures, de virements et même d'espèces. Des montants dont on ignore la destination mais qui le plus souvent ont transité par le compte d'associations,...

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