Imprudences ? Hausse de l'activité de
plaisance ? Démocratisation de certains loisirs nautiques ? Le
directeur du Centre régional opérationnel de surveillance et de
sauvetage aux Antilles-Guyane (Crossag), Alexis Morel, ne sait pas
l'expliquer. Mais le fait est qu'au fil des ans, le Crossag est de
plus en plus sollicité. « Avec une activité en hausse de 5% sur les
10 dernières années et autour de 15% ces deux dernières années.
»
Si les opérations de secours concernant les
pêcheurs, les navires de commerce et les pratiquants de loisirs
nautiques (baigneurs, surfeurs, kite surfeurs, etc.) restent à peu
près stables, celles au profit des plaisanciers ont connu une
hausse marquée. Alexis Morel parle même « d'explosion du nombre
d'interventions depuis deux ans » . Autant d'assistances à navires
(panne, démâtage, etc.) que de secours aux personnes.
Alexis Morel estime que près de 60% des
opérations de secours coordonnées par le Crossag concernent la
plaisance, 13% les activités de pêche, 12% de commerce, 7% les
loisirs nautiques. Il arrive également, mais plus rarement, qu'il
porte secours à des aéronefs en perdition (4% en 2017). « Avec près
de 2 200 personnes impliquées par an, le volume d'activité est
important. »
IRMA ET MARIA
Et ça, c'est sans compter les risques
naturels qui peuvent affecter nos régions, comme les
phénomènes...