Entre mémoire de l'esclavage et
condamnation de la colonisation positive, le nouveau regard de la
France sur son histoire s'organise. L'écrivain martiniquais Édouard
Glissant, missionné par Jacques Chirac, pourrait être un des
acteurs majeurs de cette mémoire de France revisitée.
POLITIQUE. Chronique d'une mort
annoncée
A propos
Manifestations artistiques
3Questions contre la « loi de la honte »
à...
Alfred Varasse, membre du Mouvman
Kiltirel Matnik, organisateur
1 Les artistes s'expriment, ce mercredi,
dès 9 heures, dans les rues foyalaises, pour l'abrogation de la loi
du 23 février. Pourquoi ?
Notre mouvement existe depuis début
décembre. Il est composé surtout d'artistes et d'associations. Nous
avons déjà fait sortir un texte pour l'abrogation de la loi du 23
février 2005. Mais notre manifestation de mercredi, en partenariat
avec la Région, le Département et la ville de Fort-de-France, est
essentielle pour nous, car elle ouvre la série qui se poursuivra le
21 février avec des manifestations prévues aux Antilles, à Paris et
même à l'étranger. Nous sommes d'ailleurs contents que cette
manifestation arrive deux jours après l'annonce du Président de la
République sur le choix du 10 mai pour la commémoration de
l'abolition de l'esclavage en Métropole. Cela dit, nous avons
préféré différencier notre opération de celles du Carnaval, car, le
terme de « colonisation » est trop chargé de souffrances pour
l'associer à ces festivités.
2 Qu'avez-vous prévu
?
Pour ce qui est de ce premier rendez-vous,
nous avons invité quelques personnalités...