« Le vivier de bons coureurs demeure restreint »
Eddy Marie-Sainte,  président du Madinina Bikers

« Le vivier de bons coureurs demeure restreint »

Eddy Marie-Sainte
Eddy Marie-Sainte • JEAN-LUC MÉDOUZE

Au terme d'une saison en demi-teinte en raison, parfois, de manque de réussites, Eddy Marie-Sainte livre son diagnostic sur l'état mais aussi l'évolution du cyclisme local.

Vous avez été l'un des tout premiers dirigeants à militer pour la mise en place du Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (PJEPS.) Ce dispositif de formation vient d'être instauré, avec le concours de plusieurs partenaires institutionnels et le Comité cycliste. Comment accueillez-vous cette innovation au sein du cyclisme ?

La mise en place du BPJEPS Activités Cyclisme est une avancée significative pour notre discipline. A l’image du plan « savoir nager », cela permettra le développement de l’activité au sein des établissements scolaires notamment, et pourra rapidement permettre des passerelles entre le sport scolaire et le sport civil. De plus le « savoir rouler » est une opportunité réelle pour les associations qui cherchent à diversifier leurs

ressources financières. Enfin, il s’agit d’une excellente opportunité de reconversion pour les sportifs. Cela dit, rien n’est encore fait et nous attendons la confirmation de cette formation en tout début d’année 2020.

Quel sera le rôle des détenteurs du BPJEPS ?

Le titulaire du BPJEPS AC a pour mission principale l’animation et l’apprentissage du vélo. Il ne peut intervenir dans le club que pour les activités en dehors de la

performance...

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