Appelant à un « barrage républicain » , le
premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a annoncé dès
dimanche soir un retrait de ses listes en
Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Paca, synonyme de « sacrifice » pour
les socialistes qui ne siégeront donc pas dans ces régions pendant
près de six ans. Jean-Christophe Cambadélis a également enjoint
Jean-Pierre Masseret, ancien ministre de Lionel Jospin et tête de
liste nettement distancée en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, de
se retirer, au profit de Philippe Richert (LR-UDI) qui affrontera
le FN Florian Philippot. Jean-Pierre Masseret refuse, estimant que
« c'est l'affrontement avec le FN qui fera reculer ce parti, pas
l'évitement » . Il va perdre l'étiquette PS s'il persiste.
Manuel Valls, qui dans la journée a
directement contacté l'intéressé, a insisté hier soir sur TF1 : «
Il ne faut pas s'accrocher, il faut être digne, à la hauteur de
l'enjeu : conforter la République. » Traduction pour le second tour
: le Premier ministre, qui affirme qu'à la « grande différence
»...