Après la percée FN, tensions sur la question des retraits

Après la percée FN, tensions sur la question des retraits

Dominique Reynié, arrivé en 3e position derrière le FN et le PS, maintient sa candidature pour le second tour dans la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, contre l'avis de l'UDI, du MoDem et de certains ténors des Républicains.
Dominique Reynié, arrivé en 3e position derrière le FN et le PS, maintient sa candidature pour le second tour dans la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, contre l'avis de l'UDI, du MoDem et de certains ténors des Républicains.

A moins de 18 mois de la présidentielle, la percée historique du Front national au premier tour des régionales, qui laisse la France sous le choc, place droite et gauche devant la question brûlante des retraits, avec un imbroglio dans l'Est où le candidat PS se maintient contre l'avis du parti.

Appelant à un « barrage républicain » , le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis a annoncé dès dimanche soir un retrait de ses listes en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Paca, synonyme de « sacrifice » pour les socialistes qui ne siégeront donc pas dans ces régions pendant près de six ans. Jean-Christophe Cambadélis a également enjoint Jean-Pierre Masseret, ancien ministre de Lionel Jospin et tête de liste nettement distancée en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, de se retirer, au profit de Philippe Richert (LR-UDI) qui affrontera le FN Florian Philippot. Jean-Pierre Masseret refuse, estimant que « c'est l'affrontement avec le FN qui fera reculer ce parti, pas l'évitement » . Il va perdre l'étiquette PS s'il persiste.
Manuel Valls, qui dans la journée a directement contacté l'intéressé, a insisté hier soir sur TF1 : « Il ne faut pas s'accrocher, il faut être digne, à la hauteur de l'enjeu : conforter la République. » Traduction pour le second tour : le Premier ministre, qui affirme qu'à la « grande différence »...