La Dominique en première ligne pour la résilience climatique

La Dominique en première ligne pour la résilience climatique

Maintenant que l'université américaine a plié bagages, All saints de Roseau, financée par certains pays africains, prend toute sa valeur.
Maintenant que l'université américaine a plié bagages, All saints de Roseau, financée par certains pays africains, prend toute sa valeur. • EHH

Avec la Climate Resilience Execution Agency for Dominica (CREAD), la Dominique est en pointe pour une refonte globale de notre société caribéenne, face à aux changements climatiques.

Comme le commentel’économiste Marc Marie Mc Carthy : « Depuis toujours, l’Angleterre laissait en permanence dans nos eaux, quelques bateaux chargés de nous secourir en cas de séisme. Ces dernières années cette tradition s’était éteinte. Mais avec Maria en 2017, les choses ont pris une tournure différente. Les grands de ce monde se sont penchés sur le berceau de la CREAD. On ne répare plus, on prévoit. L’Occident ne se contente plus de charité, il accompagne les gouvernements à prendre le virage climatique. Bien sûr, on pourrait penser que cette nouvelle politique à des arrière-pensées néocoloniales en rapport avec le Brexit ? Pour la Dominique, condamnée au pragmatisme économico-politique, c’est une opportunité qui ne se refuse pas. »

La Caraïbe dix foisplus vulnérable ?

Il est désormais loin, le temps où si l’Occident avait quatre saisons, pour nous il s’agissait d’un Carême plus ou moins sec et d’un hivernage ponctué par des ondes et parfois des cyclones...

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