En première ligne contre le chik

En première ligne contre le chik

Marc ARMOR
Chaque volontaire reçoit deux injections à 28 jours d'interalle.
Chaque volontaire reçoit deux injections à 28 jours d'interalle.

30 Guadeloupéens participent au test d'un vaccin contre le chikungunya. À l'Institut Pasteur, tout se passe pour le mieux.

Il est 10 heures. Au centre d'investigation clinique (CIC) Antilles-Guyane, Sandra et Marie, la petite trentaine, patientent dans la salle d'attente. Les deux jeunes femmes font partie des volontaires guadeloupéens qui participent à l'essai du vaccin contre le chikungunya. Dans quelques instants, elles vont recevoir l'injection. « C'est une amie qui nous a parlé de cette expérimentation. Nous avons pris la décision d'y participer ensemble. Parce qu'on avait vu les effets du chikungunya sur des proches, mais aussi parce que nous avons découvert le zika et ses conséquences. Tout ça est lié, ne serait-ce que par le moustique vecteur. C'est donc un même combat. »
Le volontaire précédent sort de la salle de vaccination, un sparadrap sur l'épaule. Sandra prend sa place pour aller recevoir l'injection des mains expertes de Marlène Abenon, infirmière de recherche...

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