Des militants du Mir (Mouvement
international pour les réparations) ont multiplié les conférences
de presse en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, mais également
en métropole. Ils ont annoncé une kyrielle d'assignations en
justice de l'État français afin que les descendants d'esclaves
obtiennent réparation pour le préjudice « moral, affectif,
psychologique et matériel » causé par la traite négrière ainsi que
l'asservissement de leurs aïeux.
LA GUADELOUPE N'EST PAS EN RESTE
Le coup d'envoi de cette cascade de
procédures a été donné à Paris par Rosita Destival, une
Guadeloupéenne de 51 ans actuellement installée en métropole. En
Guadeloupe, le Mir avait choisi la salle pointoise Rémy-Nainsouta
pour expliquer sa démarche.
« La Loi Taubira de 2001 a laissé un goût
d'inachevé, car il s'agissait pour la France de reconnaître le
crime contre l'humanité qu'a constitué l'esclavage si aucun
descendant...