Réparation de l'esclavage : l'Etat assigné en justice

Réparation de l'esclavage : l'Etat assigné en justice

Boris COLOMBET
Les membres du Mir Guadeloupe ont présenté leur projet (DR)
Les membres du Mir Guadeloupe ont présenté leur projet (DR)

Des membres du Mir (Mouvement international pour les réparations) ont multiplié les déclarations d'intention pour obtenir, sur le plan civil, réparations pour le préjudice causé par l'esclavage et le colonialisme.

Des militants du Mir (Mouvement international pour les réparations) ont multiplié les conférences de presse en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, mais également en métropole. Ils ont annoncé une kyrielle d'assignations en justice de l'État français afin que les descendants d'esclaves obtiennent réparation pour le préjudice « moral, affectif, psychologique et matériel » causé par la traite négrière ainsi que l'asservissement de leurs aïeux.
LA GUADELOUPE N'EST PAS EN RESTE
Le coup d'envoi de cette cascade de procédures a été donné à Paris par Rosita Destival, une Guadeloupéenne de 51 ans actuellement installée en métropole. En Guadeloupe, le Mir avait choisi la salle pointoise Rémy-Nainsouta pour expliquer sa démarche.
« La Loi Taubira de 2001 a laissé un goût d'inachevé, car il s'agissait pour la France de reconnaître le crime contre l'humanité qu'a constitué l'esclavage si aucun descendant...

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