Retour en images sur les commémorations de l'abolition de l'esclavage

Point d'orgue du mois des commémorations de l'abolition de l'esclavage, ce 10 juin marquait une nouvelle occasion de se recueillir en hommage aux ancêtres. A travers le prisme, cette année, de ceux qui ont fait le choix de rester libres par le marronnage.
11 heures, les rues de Cayenne sont quasi-désertes dans le centre-ville. Dans l'hôtel de ville, une exposition temporaire mise sur pied par le Musée des cultures guyanaises orne la salle où se tiennent les conseils municipaux. Viviane Lebon introduit les différentes clés de compréhension nécessaires pour aborder le "marronnage", en hommage aux esclaves qui ont fait le choix de rester libre.

Quelques minutes plus tard, les élus de la municipalité, la direction des affaires culturelles, la sous-préfète et la maire de Cayenne sont rassemblés autour du cercle des esclaves, monument inauguré en 2015 par l'artiste guyanais de renom Guy Benth, et érigé sur la Place du Coq. "Les premières étapes de valorisation mémorielle de cette place sont nées d'une volonté politique forte à laquelle une équipe dont j'ai fais partie a contribué" a notamment rappelé la maire de Cayene.
Un appel aux tambours et un dépôt de gerbes ont suivi de près :
Et si le début de soirée aurait pu transformer les rues en vastes allées désertes et silencieuses, il n'en était rien au niveau de la place du Coq. Peu après 19h, un défilé aux allures carnavalesques est venu marquer le début de la fin de cette journée. Attroupés sur place, batteurs, trompettistes et musiciens en tout genre ont ravivé d'un rapide tempo le centre de Cayenne. Ambiance :
Vos commentaires
Le défilé carnavalesque n'avait rien à faire là pour cette journée de commémoration ! Ce mélange des genres est une insulte grossière faite à la dignité et à la sérénité qui devraient être celles du 10 juin.
La récupération politique de cette commémoration se confirme d'année en année malheureusement, et hier certains ont cru bon de l'utiliser et de la transformer en provocation contre les mesures de confinement sanitaire, à la sauce carnaval.
C'est du n'importe quoi.
Exactement! La fête ou plutôt le cirque ne représentent pas un respect pour la mémoire...ce n est plus une commémoration.Triste