Radio Cocotier, une jeune plante dans le jardin médiatique antillo-guyanais

Avec une offre médiatique aux Antilles-Guyane en baisse considérable depuis les dernières décennies, ce média interactif essaye de trouver sa place en restant dans la simplicité.
À ce jour, Radio Cocotier peut se retrouver sur Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Télégram et bien sûr, WhatsApp. Le média s’adresse au public antillo-guyanais et est présent en Martinique, Guadeloupe et Guyane. Bientôt la Réunion devrait aussi avoir sa branche mais le rédacteur en chef ne veut pas presser le pas et annonce que ça ne sera « pas pour tout de suite. » Un site Internet qui est actif depuis 2 mois vient compléter la panoplie.
Quand on demande à Alexandre Labat-Mars ce qui lui a inspiré le nom de son média, il évoque ses années lycées où il était loin d’être la cinquième roue du carrosse. « On m’appelait comme ça parce que j’étais au courant de choses mais sans que les gens ne le sachent. » Cette appellation vient aussi d’une expression qui dit que, sur les îles, les informations circulent grâce aux cocotiers qui en seraient des « antennes-relais radio ». Une manière d’imager le bouche à oreilles en somme mais sur Radio Cocotier, on nous l’assure, « ce sont des informations vérifiées ».
Pour les formats proposés par Radio Cocotier, il y a des brèves postées sur Twitter, WhatsApp, et Télégram. Elles sont parfois sur Facebook et Instagram « s’il y a une pertinence ». Le média qui dispose d’un site Internet y poste ses articles détaillés qui traitent de thèmes en particulier. Si la vidéo vous parle plus, vous pourrez vous y retrouvez dans la rubrique « eau de coco » - une référence aux propriétés détoxiquantes de l’élixir du fruit - qui débusque les fausses informations.
En observant le flux d’actualités de Radio Cocotier, on peut observer des informations qui proviennent d’autres médias et qui sont sourcées comme telles. Agir de la sorte est une évidence pour le rédacteur en chef car les relations avec les autres médias seraient fluides et bonnes. « On veille à toujours mettre le média source et même parfois l’article qui ramène sur leur site parce qu’on vise un autre public qui a pour habitude de lire les titres mais pas tout l’article. » D’ailleurs, sur la branche martiniquaise et guadeloupéenne, les infos commencent à être plus faciles à obtenir pour les rédacteurs.
Le média interactif antillo-guyanais veut continuer à familiariser les jeunes à l’information : « beaucoup de jeunes de notre âge ne regardent que les gros titres et sont mal informés », selon Alexandre Labat-Mars. Pour toutes les équipes, la lutte contre la désinformation sur les réseaux sociaux est un combat constant et de longue haleine : « c’est un endroit où l’information va très vite et la désinformation pullule. »
Avec son temps, Radio Cocotier espère mettre en lumière et à l’honneur à l’échelle internationale la culture antillo-guyanaise par le biais du sport mais aussi de la culture.
Vos commentaires
toujours bien d'avoir "plus de choix"... j'ecoute surtout Guyane 1er et Metis fm mais si ya nouvelle radio creole, on est preneur!