Le tireur confond les gendarmes avec des membres de Section Krim

Le tireur confond les gendarmes avec des membres de Section Krim

Boris COLOMBET

Daniel Sifontes n'était pas libérable avant 2030 lorsqu'il a fait son entrée, mardi, dans la salle d'audience du tribunal correctionnel pointois. Jugé pour avoir tiré à six reprises sur des gendarmes, il glane 10 ans de plus.

Une boule de nerfs capable d'exploser à tout moment. Voilà à quoi ressemble Daniel Sifontes qui a fait, mardi après-midi, son entrée dans la salle d'audience du tribunal correctionnel pointois, encadré par un impressionnant service d'ordre. Ce gamin de 22 ans, bardé de tatouages et originaire du Venezuela, n'a rien d'un tendre : à l'âge de 15 ans, il commettait son premier crime. Le meurtre de son beau-père, à Saint-Martin. Depuis, il n'a cessé de fréquenter le box des prévenus en collectionnant les condamnations. « Il n'est pas libérable avant 2030 » , souffle d'ailleurs la présidente, en énumérant le triste palmarès affiché par le jeune majeur. Quant au psychologue...

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