Une boule de nerfs capable d'exploser à
tout moment. Voilà à quoi ressemble Daniel Sifontes qui a fait,
mardi après-midi, son entrée dans la salle d'audience du tribunal
correctionnel pointois, encadré par un impressionnant service
d'ordre. Ce gamin de 22 ans, bardé de tatouages et originaire du
Venezuela, n'a rien d'un tendre : à l'âge de 15 ans, il commettait
son premier crime. Le meurtre de son beau-père, à Saint-Martin.
Depuis, il n'a cessé de fréquenter le box des prévenus en
collectionnant les condamnations. « Il n'est pas libérable avant
2030 » , souffle d'ailleurs la présidente, en énumérant le triste
palmarès affiché par le jeune majeur. Quant au psychologue...