Lurel est cerné. À droite, à gauche, au
centre, tous ses adversaires adoptent la stratégie de l'enfermement
pour le priver d'espace politique... Tous veulent sa place.
Tous veulent le pousser vers la sortie et
ceci, au plus haut niveau de l'État.
La droite cherche un leader
Faire émerger Marie-Luce Penchard est une
solution que caresse l'Union pour un mouvement populaire. Peut-être
pas dans l'immédiat, mais en portant la ministre sur une liste UMP
en position d'éligibilité pour préparer l'avenir (2014). Histoire
de la rapprocher de l'électorat local avec lequel elle a encore
trop peu d'affinités.
À droite toujours, Objectif Guadeloupe
s'est considérablement affaibli depuis 2004, et Lucette
Michaux-Chevry ne semble pas en mesure de jouer un rôle de premier
rang.
La droite locale se cherche un leader. Une
personnalité sur qui elle peut compter pour la conduire à la
victoire le 14 ou 21 mars prochains. L'a-t-elle trouvée ? Il se
murmure des noms, Chaulet, Yacou, Movrel, Molinié... Carabin ?
Cette dernière, très courtisée de part et d'autre, va-t-elle faire
jouer la solidarité organique et rejoindre son camp ? La
députée-maire du Moule est en retrait de l'UMP de laquelle elle a
démissionné.
Mme Carabin et Philippe Chaulet, l'actuel
président de l'Union, se rejoignent dans leur rejet du groupe
Objectif Guadeloupe. Mais comment le bouillonnant président de
l'UMP locale pourra-t-il expliquer aux instances nationales son
choix de repêcher Mme Carabin ? Elle qui a été sanctionnée pour «
indiscipline de groupe » , par l'UMP et son patron Xavier Bertrand,
après les européennes. Et si Carabin...